Diverses analyses du système français de recherche et d’innovation ont démontré qu’il convenait de clarifier le rôle de ses acteurs et de renforcer leur autonomie afin d’accroître la performance, la visibilité, le rayonnement international et la valorisation de la recherche française (voir à ce sujet la Stratégie Nationale de Recherche et d’Innovation (SNRI)).
La création des alliances de recherche résulte de cette dynamique. Il s'agit de favoriser la communication, la coordination et les collaborations entre les laboratoires de recherche publics qui travaillent sur les mêmes thématiques, pour rendre cohérentes leurs stratégies de recherche, ainsi que permettre aux disciplines concernées d’acquérir une certaine visibilité et d’exercer une influence sur le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche en France.
Des alliances thématiques ont été formées dans chacune des thématiques de recherche jugées prioritaires par la SNRI, à savoir :
- L’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (Aviesan) ;
- L’Alliance nationale de coordination de la recherche pour l’énergie (ANCRE) ;
- L’Alliance des sciences et technologies du numérique (ALLISTENE) ;
- L’Alliance nationale de recherche pour l’environnement (AllEnvi) ;
- L’Alliance thématique nationale des sciences humaines et sociales (Athéna).
Les missions prioritaires des alliances sont les suivantes :
- Définir les priorités de recherche qui seront proposées aux agences de financement (Agence Nationale de la Recherche, par exemple) et au gouvernement ;
- Concevoir des programmes thématiques de recherche et de développement cohérents avec la stratégie nationale et portés par tous les membres de chaque alliance ;
- Assurer la cohérence des infrastructures tout comme les coopérations entre établissements de recherche et d’enseignement supérieur ;
- Nouer des partenariats avec les entreprises des secteurs économiques concernés.
Source : « Cinq alliances pour améliorer la réactivité du système de recherche et d’innovation », Communiqué du 22 juin 2010 du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche