Le pôle de compétitivité mondial Medicen Paris Région (www.medicen.org) entend positionner l'Île-de-France en tête des régions européennes, sur le plan industriel, dans les domaines du progrès diagnostique et thérapeutique ainsi que des technologies de santé innovantes. Autrement dit, Medicen doit constituer un biocluster de visibilité mondiale et renforcer la compétitivité internationale et l'attractivité de la filière francilienne « Santé et hautes technologies pour la santé ».
Pour ce faire, le pôle réunit entreprises, centres de recherche, universités, centres hospitaliers et espaces de développement économique accueillant des entreprises de biotechnologies, et ce sur Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, l'Essonne, les Yvelines et le Val-d'Oise. Medicen compte plus de 170 membres actifs, dont 120 entreprises dans le domaine du médicament (Sanofi-Aventis, Servier, Ipsen, GSK, Pierre Fabre...) ou des biotechnologies, de l'imagerie et des technologies de la santé (ABCell-Bio, AgiLab, Hybrigenics...), 23 organismes de recherche, d'enseignement supérieur et de valorisation (INRIA, Généthon, Institut Pasteur, Institut Curie, universités parisiennes, CNRS, ENS Cachan, Bioparc Genopole...) et 13 collectivités territoriales et organismes de développement économique.
Les thématiques prioritaires du pôle Medicen Paris Région sont :
- La médecine translationnelle, avec, par exemple, la création de centres d'excellence en médecine translationnelle, la formation du personnel de recherche clinique et la mise en place de projets collaboratifs autour de l'imagerie et des technologies associées ;
- Les outils biologiques à usage industriel et les produits biothérapeutiques (développement de biomarqueurs et de modèles représentatifs des pathologies humaines ciblées, ingénierie cellulaire et tissulaire, industrialisation de la technologie des cellules souches, ingénierie des génomes...) ;
- Le bio-numérique, avec le développement de la bioinformatique, de la biologie intégrative, de l'é-santé et de la télémedécine, voire d'interfaces cerveau-machine.
Les principaux domaines d'application de ces développements sont les maladies du système nerveux central (maladies neurodégénératives, sensorielles et psychiatriques), les cancers et les maladies infectieuses.