Les projets collaboratifs sont menés par des « consortiums » ou « consortia », c'est-à-dire par des groupements de personnes physiques et morales : entreprises de toutes tailles, organismes de recherche, universités, experts indépendants...
Le terme est issu du latin impérial « consortium », qui signifiait « communauté, communauté de biens, société, association... ». Littéralement, les membres d'un consortium ont le même sort ou la même destinée. En effet, le terme associe les racines « cum » (« avec, en compagnie de, avec le secours de ») et « sors » (« sort, hasard, destinée, fatalité »). Les membres d'un consortium partagent le même sort, alors que les collaborateurs partagent le travail et que les compagnons partagent le pain. Cette étymologie nous rappelle que les partenaires d'un consortium prennent des risques, collectivement.
Plus tard, le nom « consortium » a désigné une « association de plantes de natures différentes formée dans un intérêt commun », puis, un groupe de sociétés industrielles réunies dans un but commun (consortium d'industriels, consortium de banques, consortium de journaux...). Désormais, un consortium se définit comme suit :
- « Groupement d'entreprises juridiquement indépendantes, réunissant sous une direction unique des moyens financiers ou matériels, en vue d'exécuter en commun des opérations déterminées » (cf. 'Trésor de la langue française') ;
- « A group of individuals or companies formed to undertake an enterprise or activity that would be beyond the capabilities of the individual members » (cf. InvestorWords).
Dans le cadre des projets de recherche collaboratifs, ces individus et organisations sont réunis autour d'une activité bien particulière : la réalisation d'un projet de R&D.